La maison de l’Océan accueille le Sommet du Bien Commun 2024
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- 3 juillet 2024
Le Common Good Summit 2024 (ou Sommet du Bien Commun) organisé par Challenges et la Toulouse School of Economics s’est tenu le 13 juin à la Maison de l’Océan à Paris. Cet événement phare a réuni experts, financiers et activistes pour discuter de la finance et de sa capacité à répondre à l’urgence de la transition climatique.
Le sommet a réuni des intervenants de renom, tels qu’Ulrich Hege (Toulouse School of Economics), Rémi Roux (Ethiquable), Gianmarco Monsellato (Deloitte France et Afrique Francophone), Nathalie Tubiana (Caisse des Dépôts) et Lucie Pinson (Reclaim Finance). Ces experts ont partagé leurs perspectives sur les défis et les opportunités liés au financement de la transition écologique.
Des discussions cruciales sur la transition climatique et la finance durable
Les discussions ont mis en lumière les nombreux obstacles que la finance doit surmonter pour soutenir efficacement la transition écologique. Les risques technologiques et les incertitudes politiques ont été identifiés comme des freins majeurs. Gianmarco Monsellato a également évoqué l’importance de la réglementation européenne, en particulier la CSRD, pour créer un cadre commun et transparent pour les acteurs financiers. Cette réglementation vise à lutter contre l’écoblanchiment et à promouvoir des pratiques durables.
Si tous les participants ont souligné la nécessité d’une vision à long terme pour la finance durable, l’engagement de la Caisse des Dépôts, qui a déjà mobilisé des milliards d’euros pour la transition énergétique, a été cité comme un exemple à suivre.
Un lieu emblématique pour un sommet d’importance
Le Common Good Summit 2024 à la Maison de l’Océan a été un moment clé pour évaluer l’état de la finance face à la transition climatique. Les discussions ont mis en évidence les défis, mais aussi les opportunités pour construire une finance plus durable et responsable. Pour un avenir meilleur, il est essentiel que les acteurs financiers adoptent une approche qui privilégie la durabilité sur la rentabilité immédiate.
Point de vue d’ailleurs appuyé par Robert Calcagno, directeur général de l’Institut Océanographique de Monaco, qui a souligné en ouverture de l’événement, mais également à l’occasion d’une interview donnée à challenges.fr que notre approche de l’océan reste archaïque, semblable à celle du Néolithique. Il appelle notamment à une transformation vers une « culture de la mer » plus durable et met également en lumière la nécessité d’inclure les acteurs économiques et financiers dans les efforts de protection océanique pour maximiser l’impact positif.